L’ouverture de Costco à Mulhouse, le 20 novembre, marque une étape inédite pour l’enseigne américaine : pour la première fois, son modèle de “club-entrepôt” est testé en province. Entre abonnements, achats en volume et offre hybride, cette implantation soulève des questions sur le comportement des consommateurs et l’impact sur le commerce local. Grégoire Mialet, Président de C-Ways, décrypte les enjeux lors d’une interview accordée à France 3.
Un modèle “club-entrepôt” qui bouscule les codes
Costco mise sur un concept encore rare en Europe : un accès sur abonnement, des achats en volume et une offre mêlant produits courants et références premium.
Grégoire Mialet résume l’ADN de cette stratégie :
« Costco a beaucoup joué sur un aspect que les Anglo-Saxons appellent le smart buy. C’est le fait de ne payer que pour ce qui a de la valeur à nos yeux. Dans la distribution, on ne veut pas forcément payer pour tout le marketing, pour toute la disposition, mais uniquement le produit. »
Mulhouse, terrain de test national
Située dans la zone stratégique des Trois Frontières, Mulhouse devient un véritable laboratoire du retail. L’objectif : comprendre quels profils de consommateurs adhéreront au modèle, et mesurer le potentiel d’une expansion en région. L’enseigne pourrait servir de locomotive commerciale, attirant une clientèle nouvelle et générant des opportunités pour le territoire.
Centres-villes : un impact complexe à anticiper
L’arrivée d’un géant du retail soulève des inquiétudes pour le commerce local. Mais selon Grégoire, il faut dépasser les idées reçues :
« Ce n’est pas Costco qui va désertifier les centres-villes. C’est une problématique qui est bien plus complexe que ça. »
Les flux générés pourraient même renforcer l’écosystème local s’ils sont correctement orientés.
À découvrir sur France 3
Pour retrouver l’analyse complète et le décryptage détaillé de Grégoire Mialet :
